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Questions orales avec débat à l’endroit du ministre du Commerce, Industries et Tourisme
Le Burundi occupe la dernière place au sein de la Communauté Est Africaine dans le domaine du Tourisme. C’est le constat amer du ministre en charge du Tourisme Jean Marie NIYOKINDI, à l’Assemblée Nationale mercredi 16 octobre 2019 dans une séance de questions orales avec débat lui adressées. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Par exemple en 2017, le Burundi ne fait entrer que 160millions de dollars contre 2millliards de dollars de la Tanzanie. Le ministre Niyokindi cite entre autres causes le non aménagement des sites touristiques, la plupart ayant été détruits par les conflits qu’a traversé le pays, le faible engouement des burundais pour le Tourisme, l’insuffisance d’un parc hotelier adéquat surtout dans les provinces de l’intérieur du pays, etc. Il indique également que les parcs ne sont pas bien aménagés, les animaux manquant aussi d’entretien et de soins Plusieurs actions sont en cours pour redynamiser le Tourisme au Burundi, a poursuivi ce membre du Gouvernement, en réponse à la question y relative de la Députée Odette HABONIMANA. Des sites touristiques sont en cours d’aménagent tandis que d’autres sont déjà terminés. C’est notamment l’enclos royal de Muramvya, le site mémorial de Kiganda et le sanctuaire des tambours de Gishora.
A la question en concernant des animaux qui auraient été déplacés vers les pays voisins pendant la période de crise, le ministre Niyokindi a comfirmé qu’il y a eu effectivement 20 chimpanzé que le Burundi a réfugié au parc Nanyuki au Kenya pendant la crise en 1994, avec des accords de partage des revenus touristiques que ces bêtes engendreraient, mais le Burundi n’a rien reçu. En ce qui est du classement des hotels, a indiqué le ministre du Tourisme, en réponse à une question d’un Député, peu d’hotels burundais sont classés parmi les meilleurs. Mais il y en a quand même qui sont classés cinq étoiles dont l’Hotel Club du Lac Tanganyika, l’Hotel Bel Air et l’Hotel Royal Palace. Les classement dépend surtout des employés et des gérants qualifiés, des services disponibles, de l’espace, etc. Il encourage les burundais à investir dans le secteur hotelier de qualité, ce qui est une condition essentielle pour pouvoir attirer les touristes.
Pour certains Députés, il faudrait que ce secteur du Tourisme soit logé au sein ministère ayant les fôrets et l’environnement dans ses attributions, ceci permettra un meilleur entretien des fôrets et des animaux, ce à quoi le ministre a répondu que ce serait limiter d’autres aspects du Tourisme, puisqu’il est pluridisciplinaire. Les Député ont demandé au ministre qu’il y ait une politique de communication extérieure et intérieure autour des potentialités touristiques au Burundi, ce à quoi le ministre à répondu que |
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