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Analyse et adoption du projet de loi portant statut du personnel du Parlement du Burundi.
Initiée par le Parlement, cette proposition de loi a brillé par son retard, a estimé l’envoyée du Gouvernement qui est revenue sur les différentes péripéties.
Grâce à la revue de la littérature, cette avant-proposition s’est inspirée entre autres de la Constitution de la République du Burundi du 7 juin 2018, du règlement intérieur, du statut général des fonctionnaires de l’Etat, du code du travail et du statut des magistrats notamment en matière d’avancement de grade, moyennant néanmoins quelques réaménagements tenant compte de la spécificité du travail parlementaire.
Somme toute, cette proposition de loi va permettre de clarifier le cadre légal du personnel du Parlement, de protéger ce personnel contre les aléas politiques, de sécuriser les emplois de l’administration parlementaire, de bien gérer la carrière du personnel, et de renforcer le principe de la continuité du service parlementaire malgré la succession des législatures. Les statuts spéciaux risquent d’être pléthores quand on sait qu’ensemble avec la fonction publique, ils œuvrent pour un même Gouvernement. C’est l’inquiétude d’une intervention qui a énuméré le statut spécial des policiers, des soldats, des magistrats et du personnel du Parlement.
La pratique de la formation en cours d’emplois est certes à encourager. Mais la masse salariale est tellement élevée qu’elle dépasse la capacité du Gouvernement. Ce qui l’a poussé à tenir en compte du diplôme qui correspond au profil sollicité. Sinon, un fonctionnaire de l’Etat sera rémunéré au regard du diplôme présenté lors de son recrutement. En outre, les fonctionnaires exerçant le même emploi jouiront d’un salaire analogue en tenant compte de leur performance professionnelle plutôt que la grandeur de leurs qualifications (diplômes). |
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