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Questions orales avec débat à l’endroit du ministre de l’éducation nationale et de la recherche scientifique
Selon le Docteur François Havyarimana, les Centres d’Enseignement des Métiers (CEM) sont méprisés à tort par les élèves dont certains préfèrent même interrompre leur cursus scolaire après avoir échoué au test de l’Ecofo et quand ils n’ont pas de place de redoublement. Pendant que la pratique de refaire l’année sera supprimée, les CEM se verront revaloriser jusqu’au niveau universitaire, à condition de se perfectionner dans la même filière. Par ailleurs, les députés ont démontré leur conception mitigée au sujet de l’enseignement technique qui serait actuellement très prisé par les élèves. Motif : les écoles techniques octroient un diplôme alors que l’enseignement général est sanctionné par un certificat. L’envoyé du Gouvernement encourage plutôt cette option des élèves. Les écoles techniques offrent en effet beaucoup d’opportunités. Non seulement elles conviennent aux pays en expansion comme le Burundi puisqu’ elles sont opérationnelles mais aussi elles favorisent la création d’emplois.
Comparativement, le nouveau système de "BMD" (Baccalauréat - Maîtrise - Doctorat) est plus productif que l’ancien système de licence. La matière y est même condensée, contrairement à une certaine opinion qui croit que le système "BMD" serait dilué.
A propos des cantines scolaires qui ont déjà montré leur utilité, le membre du Gouvernement prône leur pérennisation. Maintenant qu’elles sont appuyées par le PAM, les établissements devaient d’ores et déjà envisager à leur appropriation. L’envoyé du Gouvernement recommandé alors aux écoles de clôturer leur domaine et de le faire enregistrer. L ’autofinancement sera alors favorisé. Il a tranquillisé au passage que le bâtiment et le terrain seraient bientôt restitués à l’ex Athénée primaire. Tout en félicitant l’enseignement supérieur privé qui a désengorgé l’unique université du pays, le Docteur François Havyarimana a quand même recadré la formation en cours d’emploi. Le Gouvernement du Burundi qui n’est pas du tout contre la perfection de ses employés se désengage à réajuster le salaire au nouveau diplôme. Une secrétaire recrutée comme telle n’a pas droit de revendiquer le salaire d’un licencié après son cursus universitaire du soir, a-t-il martelé. Le respect de la règle du jeu est de mise.
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